Jour 4 : Du Saint Laurent de Cerdans au Col des Pichadous ( col d’Ares)
Le Lundi 29 juillet 2013.
Les affaires sérieuses commencent
ici, et je devrais passer au cran au dessus. Je range mes affaires, je prends
quand même un petit-déjeuner et je quitte mon coin tranquille de sous-bois pour
continuer. Direction Lamanère. Le GRP monte régulièrement dans les bois,
empruntant des piste d’exploitations forestières.
Il fait beau ce matin, le
ciel est dégagé de nuages, il fait frais après la pluie, même si l’herbe mouillée
fini par pénétrer dans mes chaussures déjà mouillée par la pluie de cette nuit.
Dans la forêt, je vais croiser une fontaine au jet impressionnant qui traverse
le sentier, la Font del Grevolar, je vais en profiter pour me raser et effacer
la fatigue d’une autre nuit blanche.
Une
bonne montée m’attend à l’approche d’un grand golf que je contourne avant de
contourner le mont Nègre par la frontière. Alors que depuis le départ, j’ai
plutôt vu des activités respectant l’environnement, le golf en est aux antipodes ;
la petite rivière qui le traverse est polluée et sert de déversoir à ses
sanitaires et ses laveries. Je n’imagine même pas la gestion des déchets…
C’est dans la descente que je
comprends l’appellation du mont Nègre : le sol est constitué de fines
particules brun-rouilles.
Je descends dans un vallon de ce type, un peu
glissant par endroit. Au fur et à mesure que j’avance vers Lamanère les nuages
refont leurs apparitions et je vais éviter le détour du GRP qui passe par les
tours de Cabrenc pour descendre directement sur Lamanère. J’ai beaucoup
d’affaires mouillées dans le sac, dont le duvet et de la tente, et je voudrais
prendre un peu de temps à faire tout sécher.
Au village, pas un commerce, ni même
un troquet ! un village du bout du monde quoi !
Je vais m’installer au bord du torrent sur une zone aménagée pour les concours de pétanque et les repas de village pour étaler tout mon barda sur une large haie tout juste ensoleillée a causes des nuages trop nombreux. Je vais également en profiter pour laver mes affaires et tenter de faire sécher tout ça avant de repartir.
Lamanère est considéré comme le village le plus au sud de la France, ce monument symbolise cette position.
Je vais m’installer au bord du torrent sur une zone aménagée pour les concours de pétanque et les repas de village pour étaler tout mon barda sur une large haie tout juste ensoleillée a causes des nuages trop nombreux. Je vais également en profiter pour laver mes affaires et tenter de faire sécher tout ça avant de repartir.
Lamanère est considéré comme le village le plus au sud de la France, ce monument symbolise cette position.
Départ donc. Le chemin monte
régulièrement dans les bois jusqu'à Notre dame du Corral, puis enfin quitte la
forêt pour pour atteindre les prairies d’altitude.
Il est temps, je commence en
avoir marre de marcher en sous-bois. L’approche du Mont Falgas est agréable
dans la prairie, par contre ça se complique ensuite. Ça monte direct, le long
de la frontière, tout de go dans les 25%, direct. Heureusement la cueillette de
fraises des bois dans la montée va me permettre de souffler un peu. En fait
c’est la journée cueillette, quelques myrtilles le matin , des petites cerises
sauvages et quelques fraises, ce qui est loin d’être désagréable…
Je vais éviter les dernier mètres du
mont Falgas (1610 m) et couper pour redescendre sur le col d’Ares où je vais
prendre un vittel menthe à l’auberge du col. Il ne fait pas chaud sur le col,
je vais continuer un peu jusqu’au col des Pichadous et m’installer sur la pelouse
douce à mes pieds qui en ont bien besoin, ayant attrapés des ampoules après
avoir marché toute la journée les pieds mouillés. La clôture va me servir
d’étendoir pour mes vêtements encore mouillés et enfin, je vais passer une
bonne nuit.
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