lundi 26 août 2013

De B... à B... ou de Banyuls sur mer à Bagnères de Luchon : Jour 2

Jour 2 :  De Saint Martin de l’ Albère – Le Perthus- Coll dels Cirerers

Le Samedi 27 juillet 2013


Ce n’est pas sans inquiétude que je repars ce matin là ; j’ai mal dormi et reste inquiet de voir revenir le hoquet. Le GR10 a été modifié et passe par une belle piste qui traverse un peu l’Espagne avant d’atteindre le Perthus. Je n’ai pas vraiment besoin du GPS, et arrive à la ville frontière sans problème. 

Premier achat de pain au raisin et d’une chocolatine afin de calmer le trop plein de flux gastrique, et je continue mon chemin qui m’amène jusqu’au fort de Bellegarde. 

Je vais laisser mon sac dans les buissons et faire un tour dans les fossés et les murailles tracées par Vauban. Après cette courte visite je repars par la piste qui contourne le vallon desséché, passant à côté de la redoute, de l’ancien cimetière et des vestiges des ruines romaines le long  de la via domitia. 

Il fait chaud et c’est avec plaisir que j’atteins les sous bois ou souffle un léger vent rafraîchissant  Apres le coll de Portells, je descends sur Las Illas , les illes. Une dernière série de lacet sur un versant couvert de villas et me voilà arrivé au petit village.
J’ai une envie irrésistible d’une mauresque que je vais m’offrir au bar du resto du coin avant de m’installer au coin aménagé pour les piques niques des visiteurs. Pause déjeuné donc, à l’ombre, eau à volonté et douche possible…

Au moment de repartir, le hoquet refait son apparition. Après le village je suis la route goudronnée qui va vers Ceret.  Alors que j’avais prévu de quitter le GR10 et suivre des pistes coupant à travers le massif, l’accès privé m’en dissuade et je continue donc le GR. 

Petit passage à Notre dame du Bon remède où j’espère laisser mon hoquet, mais hélas, rien n’y fera, pourtant en quittant la route le GR10 monte direct les 400 mètres jusqu’au col des Cirerers. 

Une fois en haut, je vais m’installer sur un replat presque plat herbeux, fatigué par le hoquet qui redouble de violence une fois arrivé et un peu contraint par les nuages qui envahissent les sommets plus loin, dont le Pic des salines sur lequel j’avais prévu d’aller. Là, il fait encore soleil et je vais m’installer.  Je vais d’ailleurs avoir du mal à planter la tente, vomissant mon déjeuner en plantant les piquets. Le vent amène la brume et l’orage ne va pas tarder à se faire entendre au loin.

Sale nuit, je vais encore vomir trois fois et ne rien manger pour ce diner, l’orage ne va pas passer loin mais me laissera tranquille. 

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