Dimanche 02 Aoùt 2015 / Des Laquets de Port Bielh au Lac de Coume Escure.
Les difficultés de cette journée
réside dans le fait de découvrir si des sentiers existent et sont suffisamment marqués
voire cairnés pour passer la Hourquette Nere, puis cet après-midi, la
Hourquette de Mounicot. La carte IGN n’est pas des plus détaillées et hormis
cette trace en trait bleu interrompus, il n’y a pas vraiment de sentier
marqué…Hier soir, des personnes sont descendues de la hourquette Nére et du
coup, on s’est dit que ça doit être suffisamment évident…
Réveil donc à 6h. Toujours cette inquiétude
de voir la brume entourer la tente, mais non, rien, et même un vent légé à
évité trop de condensation… Petit-déjeuner, rangement, pliage, et départ. Nous
rejoignons le sentier qui mène au lac de Bastan. Le lever du jour est
splendide. Le lac sous le notre est un veritable miroir.
Nous montons en
laissant le lac encore endormi à notre droite. Plus haut, nous aurons tout
loisir de l’admirer sous son pic. Et nous montons, Pascale est derrière moi... elle me double...elle m’attend lorsqu’elle prend de l'avance, on alterne nos courses…
Le col est tout près, la vue sur
le vallon et ses lac est magnifique… Nos atteignons le col. De l’autre côté, le relief est doux.
J’imagine au bout la vallée du Coubous. Un homme arrive de ce côté, un
trailleur apparemment. Il se couvre et attends trois amis qui montent. Le groupe
se retrouve, se chambre et hop, ils redescendent, par le même chemin, en
courant… Pas nous… on les laisse passer et prenons la descente.
Plus on descend
et plus le paysage ressemble à un jardin… la présence des pins, les fleurs, les
rochers, les torrents, les étangs…. Nous atteignons le petit étang d’Agalops,
sans une ride… Effet miroir une nouvelle fois, puis nous continuons la descente
vers la cabane d’Aygues cluses qu’on laisse à main gauche pour continuer le
sentier…
Plus loin nous rejoignons le
sentier du GR10 qui descend du col de Madamete et à partir de là, c’est le
défilé… Un monde incroyable, des dizaines et des dizaines de personnes… Bon, à
la longue c’est pas top, surtout que le sentier qui longe les gorges est
étroit. On va même passer du coté sud pour avoir un peu d’espace. Pascale va déchausser et passer pieds nus le
torrent. On va être tranquille quelques instants… puis la descente sur le
Pountou va plutôt bien se passer au vu du nombre de sentes…chacun la
sienne ; et nous arrivons à la croisée des chemins.
L’an dernier, j’avais été subjuguè
par la présence et le nombre ahurissant d’iris sur les flancs à l’Est du
torrent prés du parking au pont le la Gaubie. Je sais que la chaleur de ce début d’été a surement avancé leur
floraison tardives de l’an dernier, mais je tiens à y descendre. Pascale se doute
du résultat… et parie que si on descend pour rien c’est moi qui fais la soupe
ce soir. Il est vrai qu’il y a du monde… qui monte du parking tout près. Nous allons planquer nos sacs derrière des rochers près du torrent,
c’est que nous risquons de faire un aller-retour et de descendre de 100 mètres
pour rien.
En posant les sacs, je vais
apercevoir une marmotte, c’est qu’elles se font rares depuis notre départ…Pas
moyen d’en prendre une photo. Bon, les sacs sont laissé au gardiennage de
brebis et nous partons, allégés…passé le lacet, le vois un seul iris au fond du
vallon, et je crains que ça ne soit le seul… Nous avançons encore un peu pour
ne voir que des tiges fanées et en graine…demi tour : je ferais la soupe
ce soir.
Nous récupérons nos sacs et
attaquons la montée vers le barrage du lac dets Coubous. Il y a (vraiment) du monde,
enfants, parents, grands parents…jeunes, moins jeunes…On a repris nos sacs,
qu’on trouve exagérément lourds… 300 mètres de dénivelé… On va s’alterner
Pascale et moi et tous les autres aussi, dans une sorte de ballet ascensionnel.
Et nous arrivons, finalement… Il fait chaud, relativement chaud au niveau du
barrage. On va s’installer pour déjeuner sur les rochers qui dominent le lac.
Nous repartons vers l’étage qui
suit, vers l’étang de la Jonquère. Nous passons ensuite à côté du lac Blanc
envahi par les plantes, et montons encore d’un étage vers le lac Nére auprès
duquel nous allons faire une pause.
Il fait super beau, et même chaud dans le
vallon encaissé ; Nous laissons ensuite en contrebas le lac Estagnol pour
monter un moment vers la hourquette d’Auber, mais nous la laissons rapidement
pour prendre à droite le sentier cairné qui part dans les éboulis… La première partie se passe tranquillement
dans une grande courbe sur un même plan, mais ensuite, ça monte.
A vrai dire,
on a un peu de mal à suivre les cairns et on profite des couloirs herbeux pour
nous rapprocher le plus possible du col… mais quel col ? Il semble qu’on
aille plus vers le col de la Mourèle que vers celui de Mounicot… difficile de
dire… Bref, nous atteignons quand même un passage…
Tous les lacs s’étalent à nos
pieds, le pic de la Mourele, enchevêtrement sauvage de roc est à portée de
mains, de l’autre côté encore des lacs et une autre vue époustouflante !
Nous prenons une courte pause avant d’attaquer la descente sur un sentier
cairné qui descente sur le lac de la Mourèle. Pas facile la descente parmi les blocs,
quelques parties herbeuses vont agrémenter ce dédale…et une belle source
sortant carrément du rocher tomber à pic pour offrir un bon rafraîchissement.
On laisse le lac de la Mourelle
pour celui de Mounicot, puis nous coupons pour eviter le lac de la Glère et son
refuge et atteindre le lac de Coume Escure enchâssé entre de hauts flancs par
sa rive Est. De ce côté, personne… et nous trouvons même un beau coin de
bivouac.
Comme hier, nous ne sommes plus dans le parc, et donc libre de nous
installer. Nous posons les sacs et direction le bord du lac. On va s’installer
sur des rochers, puis nous mettre à l’eau… Une autre personne à l’autre bout du
lac fait de même bruyamment…ça rafraîchi, c’est le moins qu’on puisse dire… où
comment effacer une journée de fatigue en quelques secondes ?
On va prendre le soleil un moment,
puis monter notre campement et profiter au maximum des derniers rayons de
soleil. Ce soir, soupe ! Soupe viet
au champignons noirs…
Nous allons dîner ensuite, puis prendre un repos bien
mérité. Demain gros programme.
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