Jour 2 le dimanche 24 Avril 2011 , Dimanche de Pâques
Départ au petit matin. Il avait plu durant la nuit et je pliais
mouillé. La montée vers Castellina maritima n’était pas si dure que je l’avais
imaginée.
A la chapelle (Chiusi) San Giovanni, je fis le plein d’eau. Je
contournais largement Castellina, passant dans un quartier périphérique avant
de continuer vers Miemo.
Ce fut le dernier point de vue que j’avais sur la mer et sur la raffinerie de Rosignano
solvay tout en bas sur la côte. La route montait à travers une forêt, avant d’atteindre un chemin de
crête qui devait me faire éviter une boucle de quelque 8km. Les derniers mètres
se firent à travers champs, mais j’arrivais à Miemo, économisant près de 2 heures de marche.
Ici, point de goudron mais une piste. Le village était
minuscule, pourtant, un doute me pris dès l’arrivée au village, car juste
après passé un lavoir, le chemin que j’avais repéré traversait une propriété
soigneusement clôturée. Heureusement, il en existait un autre parallèle au
premier passant dans le creux d’un vallon boisé dont le départ se faisait prés
du cimetière près duquel je déjeunais. De part et d’autre du chemin ce n’étaient
que clôtures sur des kilomètres. Une fois en haut, sur la cime qui faisait
office de parc éolien, la vue était magnifique sur les vallées alentours.
J’approchais de Montecatini ; la piste était large mais des propriétés
plus modestes m’empêchèrent de prendre les sentiers que j’avais préparés. Je dus
m’approcher du village perché sur la colline. Au complexe sportif, au fond du vallon, j’en
profitais pour faire le plein d’eau avant de continuer. J’évitais le village et
prenais une longue descente, plus ou moins dans les champs pour m’économiser
des lacets.
Avant
J’arrivais sur la plaine qui précédait Volterra. Je devais remonter
sur une crête, mais là, le passage du ruisseau m’en fit voir de toutes les
couleurs : la rive opposée était à pic et couverte de ronce et de jonc et je
pris une bonne suée pour me frayer un chemin.
J’arrivais épuisé sur le chemin de crête du vallon et alors que je passais à proximité de bâtiments
agricoles, je trouvais de l’eau propre dans un
cubitainer. J’en profitais pour faire une halte, laver mes affaires et
faire sécher ma tente encore mouillée du matin. J’allais ensuite m’installer
dans le verger avoisinant. Il faisait beau et j’étendis le linge lavé à une
corde que je tendis entre les arbres fruitiers. Volterra, au loin, perchée sur
son éperon, dominait la vallée. Finalement j’avais rattrapé le retard de la
veille, et même pris un poil d’avance
sur le lendemain.
Après
C’est là que je
commence ce récit. Je suis assez satisfait de ce départ. J’ai rattrapé le
retard de la veille et surtout je suis en pleine forme. Tout s’organise comme
je l’avais préparé, même si ma quête d’eau quotidienne n’est pas si évidente.
Question climat, je ne m’attendais pas vraiment à trouver de la pluie, même si
elle n’est tombée pour l’instant que la nuit. Mais le jour, ce n’est pas non
plus le grand beau temps. Le ciel est voilé, sans être couvert et les
températures encore fraîches ce qui confirme assez les prévisions que j’avais
regardés. Il est vrai que ce la me convient pour marcher, même s’il c’est
dommage pour la découverte de la Toscane.
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