mardi 22 octobre 2013

"De mare a mare" : Randonnée en Toscane en 2011 : Jour 2

Jour 2  le dimanche 24 Avril 2011 , Dimanche de Pâques



Départ au petit matin. Il avait plu durant la nuit et je pliais mouillé. La montée vers Castellina maritima n’était pas si dure que je l’avais imaginée. 

A la chapelle (Chiusi) San Giovanni, je fis le plein d’eau. Je contournais largement Castellina, passant dans un quartier périphérique avant de continuer vers Miemo. 


Ce fut le dernier point de vue que j’avais sur  la mer et sur la raffinerie de Rosignano solvay tout en bas sur la côte. La route montait à travers  une forêt, avant d’atteindre un chemin de crête qui devait me faire éviter une boucle de quelque 8km. Les derniers mètres se firent à travers champs, mais j’arrivais à Miemo, économisant près de 2 heures  de marche.



Ici, point de goudron mais une piste. Le village était minuscule, pourtant, un doute me pris dès l’arrivée au village, car juste après passé un lavoir, le chemin que j’avais repéré traversait une propriété soigneusement clôturée. Heureusement, il en existait un autre parallèle au premier passant dans le creux d’un vallon boisé dont le départ se faisait prés du cimetière près duquel je déjeunais. De part et d’autre du chemin ce n’étaient que clôtures sur des kilomètres. Une fois en haut, sur la cime qui faisait office de parc éolien, la vue était magnifique sur les vallées alentours. 

J’approchais de Montecatini ; la piste était large mais des propriétés plus modestes m’empêchèrent de prendre les sentiers que j’avais préparés. Je dus m’approcher du village perché sur la colline.  Au complexe sportif, au fond du vallon, j’en profitais pour faire le plein d’eau avant de continuer. J’évitais le village et prenais une longue descente, plus ou moins dans les champs pour m’économiser des lacets. 


Avant 

J’arrivais sur la plaine qui précédait Volterra. Je devais remonter sur une crête, mais là, le passage du ruisseau m’en fit voir de toutes les couleurs : la rive opposée était à pic et couverte de ronce et de jonc et je pris une bonne suée pour me frayer un chemin.

J’arrivais épuisé sur le chemin de crête du vallon et  alors que je passais à proximité de bâtiments agricoles, je trouvais de l’eau propre dans un  cubitainer. J’en profitais pour faire une halte, laver mes affaires et faire sécher ma tente encore mouillée du matin. J’allais ensuite m’installer dans le verger avoisinant. Il faisait beau et j’étendis le linge lavé à une corde que je tendis entre les arbres fruitiers. Volterra, au loin, perchée sur son éperon, dominait la vallée. Finalement j’avais rattrapé le retard de la veille, et même pris un poil d’avance  sur le lendemain.
 Après




C’est là que je commence ce récit. Je suis assez satisfait de ce départ. J’ai rattrapé le retard de la veille et surtout je suis en pleine forme. Tout s’organise comme je l’avais préparé, même si ma quête d’eau quotidienne n’est pas si évidente. Question climat, je ne m’attendais pas vraiment à trouver de la pluie, même si elle n’est tombée pour l’instant que la nuit. Mais le jour, ce n’est pas non plus le grand beau temps. Le ciel est voilé, sans être couvert et les températures encore fraîches  ce qui confirme assez les prévisions que j’avais regardés. Il est vrai que ce la me convient pour marcher, même s’il c’est dommage pour la découverte de la Toscane.

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