dimanche 1 septembre 2013

De B... à B... ou de Banyuls sur mer à Bagnères de Luchon : Jour 7

Jour 7 :  De la gare de Planes ( Pont sur la Têt ) à l’Estany de Rouzel ( Estany de Lanos / Etang de Lanoux )

Le Jeudi 01 Aout 2013.

Comme prévu, je n ‘ai pas très bien dormi, la faute au torrent qui a fait un raffut du diable dans la nuit et que les bouchons auriculaires n’ont pas atténué. Par contre je n’ai pas été embêté par l’absence de tente, ni insecte, ni bestioles un peu curieuse… En plus comme j’étais légèrement en pente, j'ai fini par glisser sur la couverture de survie. Pas le top donc ce bivouac sur le bord de la Têt, même si le bain rapide hier soir dans le torrent valait son pesant d’or… Rafraichissant !!!

Je range et pars tôt ce matin, à peine 7h15. Je reprends les balcons et passe sur le versant opposé à celui de la veille, et dès le départ, ça monte pour redevenir plan ensuite une fois arrivé au hameau de la Casanya. 

Une belle vue sur le pont Gisclar avec le soleil matinal qui éclaire les haubans. C’est dégagé ensuite jusqu'à la passerelle supérieure sur la Têt et enfin le débouché sur Les Cabanasses. Finalement, il est plutôt sympa ce PR du « Balcon »
Je traverse la rue principale du village, fait le plein de ma gourde à la fontaine du village, où une bonne odeur de pain et viennoiserie chaudes me vient aux narines. Voilà qui tombe à pic pour ce matin : un petit-déjeuner bien frais. Direction la boulangerie …En fait de boulangerie, c’est une grosse épicerie, un "Utile" plutôt bien achalandé doublé d’une boulangerie… du coup, je vais prendre mon ravitaillement et du frais pour les prochains jours. J’avais prévu de faire mes courses plus haut à Bolquere, mais ça va bien me libérer de les faire dès ce matin. 
Les courses faites, ,je charge, je range mon sac et je pars m’installer sur un banc et prendre quand même mon petit-dej avant de repartir.
Cette fois ci c’est le départ : direction Boquère. Je récupère le GR10 à la sortie du village et le suis jusqu'à Bolquère. ça monte légèrement, c’est pas bien méchant encore. Le GR passe à travers champs et c’est plus agréable que de se taper du goudron, surtout qu’il y a quand même de la circulation dans le coin. J’arrive à Bolquère, le vieux village, et c’est un peu le jeu de piste pour trouver les balisages. J’arrive quand même sans trop de problèmes sur le GR dans le sous-bois de pins. C’est pas tellement compliqué par là, y qu’a suivre…direction Les Bouillouses.

Je vais toutefois faire une pause déjeuné un peu à l’écart du chemin qui devient de plus en plus fréquenté au fur et à mesure que j’avance vers les Bouillouses. Ça en devient pathétique, faute d’être comique : femmes d’âges certains en bikinis, familles s’aventurant sans cartes et cherchant désespérément des lacs ??? C'est l'été...

J’atteins l’Estany de la Pradella, et là, il y a vraiment foule. Je vais pas traîner par ici, trop de monde pour moi. Je continue vers la retenue et ne tarde pas à y arriver au lac des Bouillouses. Je vais faire une pause au bar resto et prendre un monaco : première déception, un quart de verre de grenadine et une boite de Panach’. Voilà qui ne comble pas mon envie d’un monaco digne de ce nom. Je traverse le barrage et de l’autre côté, je vais prendre un demi, une vraie pression à la terrasse et attendre que le coup de feu de l’après-midi soit passé.

Finalement c’est un papy qui avait réponse à tout qui me poussa à partir, en prétendant à ses proches qu’il n’y avait rien de difficile à faire des treks de montagne, que tout était question de rusticité ??? Ben voyons … Allez, je repars et laisse tout ces randonneurs d’un jour à leur analyse…
Autour du lac, il y a foule encore, mais cantonnée sur le premier tiers de sa longueur. Au fur et à mesure que je progresse le long du lac, ça se raréfie et une fois à l’embouchure de la Têt, encore elle, il n’y a presque plus personne.

Je vais croiser une GRdiste, un vrai, à sa quatrième partie de traversée ( parti du plateau de Beille cette année ) ; on va échanger un peu sur les difficultés rencontrées sur nos chemins passés, puis continuer nos routes.

La remontée de la Coma de la Grava est facile ; l’endroit est magnifique, et j’avance bien jusqu'à la Portella de la Grava.

 Il n’y a pas de difficulté et la montée n’est pas très difficile. Me voici sous le Carlit, à 2426m et il y a encore des gros névés. 
J'atteins l'Estanyol, au pied de la Portella de la grava. 

Je redescends ensuite vers L’Etany de Lanos , le Lanoux et commence à chercher à m’installer. 

Je vais opter pour le bord de l’étang de Rouzet, juste au bord de l’eau. Il fait encore soleil et je vais en profiter pour faire trempette au lac. Elle est fraîche  mais ça fait du bien. Plus loin il y a la cabane de même nom, mais j’ai vu du monde s’y installer et j’ai pas encore envie de promiscuité, surtout que la cabane ne me semble pas bien grande. 

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