Jour 10 : Du pont sur L’Aston sous le barrage de Riete au ruisseau au dessus de Sem
Le Dimanche 04 Aout 2013.
Départ rapide ce matin compte tenu
des attaques incessantes de insectes, même de bon matin pourtant avant l’apparition du soleil tout au fond de cette vallée. Je vais tenter de chasser
toutes les mouches tournant sous la toile, mais beaucoup resteront emprisonnées quand je vais la plier...
Départ donc.
Je retrouve donc le GR10,
depuis le pont sur l’Aston à côté duquel j’étais installé et ma journée commence par une grimpette ; La montée se fait
dans le sous bois de hêtres et assez proche de la rivière de Calvière qui
coule en cascade sur le versant.
J’ai pas le rythme du petit train ariègeois
sur la pente bien raide, d’autant plus que je me laisse distraire par les
myrtilles à portée de main, et surtout des yeux. Passé les 300 premiers mètres
de D+ ça va se calmer par la suite, et enfin déboucher sur un plateau herbeux
ou paissent des chevaux ; Là, le balisage n’est pas au top, et si dans la
montée il était bien fait, j’ai une grosse hésitation quand je vais constater
que j’ai du louper le Gr en suivant une sente de bétail.
Je vais le retrouver
toutefois et amorcer la descente dans une nouvelle hêtraie.
Une descente assez
ardue qui m’amène à la jasse de Sirbal, un admirable petit vallon perdu. Petite
pause puisage d’eau fraîche au ruisseau, puis attaque d’une nouvelle montée, en
petit lacets successifs jusqu’au massif rond et herbeux du pla du four. Une belle rencontre lors de la montée: une énorme casquette et mon téléphone semble bien petit sur ce cèpe qui restera là : j'ai pas d'huile dans ma popotte pour le cuisiner...
Il est
midi lorsque j’arrive à la cabane de Courtal Marti. Elle est occupée par un
berger, qui y vend son fromage d’ailleurs. Je vais regretter de ne pas lui en
avoir pris, de peur de me retrouver avec une demi-boule de 5 kilos... Je vais m’installer à proximité d’une source
qui coule non loin du point culminant et faire sécher le linge lavé la veille
qui n’a pas séché. Je vais aussi profiter d’avoir du réseau pour appeler mes proches et donner de mes
nouvelles et enfin casser la croute.
( Suis bien sur le GR10)
Le GR passe d’un mont à un autre par
le Pla de Montcamp à 1905m, puis suit la crête de la Bède. Je vais croiser un
peu de monde sur ce parcours. Ensuite la descente va devenir sérieuse et dans
le sous-bois je vais emprunter un sentier antique pavé et muré de larges pierres et bien ombragé.
J’approche de Gestiès endormi sous la chaleur.
Je vais faire le plein de mes
gourdes a la fontaine puis descendre vers Siguer, par le sentier antique et
ombragé. Siguer, le village des randonneurs. Pour autant, je vais continuer mon
chemin et m’avancer pour être demain matin, lundi, à Auzat afin de faire un peu
de ravitaillement.
Pour l’instant, je vais m’installer
à l’ombre sur l’herbe au bord du Ruisseau de Siguer. Quand la chaleur sera
tombée, direction Lercoul, et pas l’air cool, bien que c’était jour de fête au
village.
Allez, 350 m de D+ bien tassé,
mais à l’ombre sur une sentier antique puis j’arrive au village ou c’est
l’heure du rangement des tablées et du chapiteau? je vais toutefois négocier
deux canettes d’Oasis à la buvette, puis repartir. Encore 250m jusqu’à la croix
de Ste Tanoque, et j’aurais presque mon compte pour aujourd’hui, en fait pas
tout à fait.
Je laisse le GR pour suivre un PR
qui descend sur Sem. Après deux kilomètres de piste forestière, je vais prendre
un mauvais chemin et monter jusqu’à une mine…demi tour…
Le chemin est juste un peu plus loin
et descend gentiment à flanc de versant jusqu’au vallon herbeux du ruisseau de
Sem. Je vais m’installer là. En plus le pré et couvet de fraises des bois.
Après
la lessive et la toilette au ruisseau, grosse récolte de fraises pour le dessert.
Au menu ce soir, soupe, pâtes au saumon, et fraises des bois, arrosé d’oasis
Tropical…So good …
J’installe la tente mais il me faut
la nettoyer des mouches restées ce matin. Quelques unes repartiront pourtant. Ensuite
page d’écriture puis dodo.
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