mercredi 11 septembre 2013

De B... à B... ou de Banyuls sur mer à Bagnères de Luchon : Jour 8

Jour 8 :  De l’Estany de Rouzel à l’étang de Pedourres

Le Vendredi 02 Aout 2013.

Une semaine est déjà passée, et j’attaque la deuxième semaine de marche. Départ au petit matin du bord du lac vers le coll de Coma d’Anyell. 

La montée est un peu longue mais pas très difficile et la foison de sources et de névés l’agrémente quelque peu.


S’ensuit la descente vers Bésines. 
Pas si évidente cette longue descente sur la coma d’anyell, en plus le ressaut pour accéder au refuge de Bésines casse bien le rythme de cette longue descente. 

Je vais faire une pause et prendre une boite de jus de pomme au refuge. C’est un superbe refuge CAF tout neuf et curieusement l’accueil n’est pas des plus agréables… je sens que je dérange à cette heure. Je bois ma boite sur le balcon, je l’écrase et repars avec ma boite que j’irais jeter à L’hospitalet.

C’est là que je quitte une nouvelle fois le GR10, pour suivre la variante du GR107 jusqu’à l’Hospitalet près l’Andorre. Tout d’abord direction le lac de Bésines tout proche. Il faut redescendre du refuge et longer le torrent, puis le lac. 
C’est une promenade, pour l’instant… En plus, il y a du monde par ici et on ressent la proximité d’un départ de balades depuis l’Hospitalet. J’attaque la descente, celle qui va me ramener dans le lit de la haute vallée de l’Ariège. Les premiers points de vue sont impressionnants. Au loin Mérens est minuscule et la route qui serpente dans le fond de la vallée est dérisoire. Mais je suis encore loin d’atteindre L’Hospitalet. La descente va être interminable et enfin, les maisons vont se rapprocher et je vais atteindre la route supérieure qui file vers l’Andorre et le village vers midi. Je suis en Ariège et j’ai quitté les PO.

Je me dirige vers l’épicerie, en fait un bar avec un petit étal spécial randonneur, où je vais trouver tout ce que j’ai oublié lors de mes précédentes courses. Je vais également prendre un demi, avant d’aller m’installer derrière la fontaine du village pour prendre mon repas de midi, à l’ombre.

Je repars en suivant les indications d’un sentier de PR balisé par le réseau du coin qui en fait sur ma carte est indiqué comme une variante de la HRP et du GRTransfrontalier. Je suis le Val d’Arques et la montée n’est pas très dure comparée à la descente de tout à l’heure. Je constate que dans ce sens, j’ai souvent des montées moins difficiles que celles dans l’autre sens, pourvu que ça dure. Un feu à réduit en cendre la végétation sur le flanc droit du torrent, et ce n’est qu’en approchant du lac de Pédourrès que les dégâts sont moins visible.

 Il y a du monde autour de la petite retenue, des enfants, des pêcheurs et je vais chercher un endroit plus calme sur un des côtes, enfin presque calme, puisque la cascade qui alimente le lac se fait bien entendre. Je ne vais pas continuer pour ce soir, l’orage est annoncé et je vais profiter de cette belle après-midi.

Il fait beau, il n’est pas très tard, même pas 16 heure et le soleil chauffe bien et je vais me baigner dans le lac. Un rocher effleurant va me servir de base nautique et je vais y rester un bon moment, moitié immergé, retournant de temps à autre faire des ronds dans l’eau. Une fois bien rafraichi, je vais planter la tente, un poil plus haut sur une zone plus sèche et m’occuper de moi. Il est temps que j’enlève mes elastolast que j’ai depuis deux bons jours colés sur mes orteils. Dans la descente vers l’hospitalet j’ai ressentis des ampoules me titiller et le bain a fini par décoller les élastoplast : Le verdict n’est pas terrible, les ampoules ont bien macérées depuis quelques jours et tout ça n’est pas beau, limite infection surtout sous les ongles que je vais perdre ( Un sur chaque pied) . Je fais une injection d’eosine et je laisser respirer tout ça, d’autant plus que je n’ai presque plus d’elastoplast.  Finalement je m’en sors bien, surtout parce que les quatre ampoules ne m’ont pas vraiment fait souffrir. Je vais pouvoir continuer sans trop de problème.

Reste à laver le linge et faire un peu de cuisine ; je vais chercher de l’eau au torrent ( le ruisseau de la Vaillette ) qui arrive latéralement au lac puis préparer le diner et rapidement m’installer pour dormir. A près de 2200 m il fait frais dès que le soleil s’est caché derrière les sommets. Au loin c’est soirée autour du feu de camp mais la cascade va masquer tout bruits qui pourraient en venir.  Alors dodo…

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