Jour 8 : De l’Estany de Rouzel à l’étang de Pedourres
Le Vendredi 02 Aout 2013.
Une semaine est déjà passée, et
j’attaque la deuxième semaine de marche. Départ au petit matin du bord du lac
vers le coll de Coma d’Anyell.
La montée est un peu longue mais pas très
difficile et la foison de sources et de névés l’agrémente quelque peu.
S’ensuit la descente vers Bésines.
Pas si évidente cette longue descente sur la coma d’anyell, en plus le ressaut
pour accéder au refuge de Bésines casse bien le rythme de cette longue
descente.
Je vais faire une pause et prendre une boite de jus de pomme au
refuge. C’est un superbe refuge CAF tout neuf et curieusement l’accueil n’est pas des plus
agréables… je sens que je dérange à cette heure. Je bois ma boite sur le
balcon, je l’écrase et repars avec ma boite que j’irais jeter à L’hospitalet.
C’est là que je quitte une nouvelle
fois le GR10, pour suivre la variante du GR107 jusqu’à l’Hospitalet près
l’Andorre. Tout d’abord direction le lac de Bésines tout proche. Il faut
redescendre du refuge et longer le torrent, puis le lac.
C’est une promenade, pour
l’instant… En plus, il y a du monde par ici et on ressent la proximité d’un
départ de balades depuis l’Hospitalet. J’attaque la descente, celle qui va me
ramener dans le lit de la haute vallée de l’Ariège. Les premiers points de vue
sont impressionnants. Au loin Mérens est minuscule et la route qui serpente dans
le fond de la vallée est dérisoire. Mais je suis encore loin d’atteindre
L’Hospitalet. La descente va être interminable et enfin, les maisons vont se
rapprocher et je vais atteindre la route supérieure qui file vers l’Andorre et
le village vers midi. Je suis en Ariège et j’ai quitté les PO.
Je me dirige vers l’épicerie, en fait
un bar avec un petit étal spécial randonneur, où je vais trouver tout ce que
j’ai oublié lors de mes précédentes courses. Je vais également prendre un demi,
avant d’aller m’installer derrière la fontaine du village pour prendre mon
repas de midi, à l’ombre.
Je repars en suivant les indications
d’un sentier de PR balisé par le réseau du coin qui en fait sur ma carte est
indiqué comme une variante de la HRP et du GRTransfrontalier. Je suis le Val
d’Arques et la montée n’est pas très dure comparée à la descente de tout à
l’heure. Je constate que dans ce sens, j’ai souvent des montées moins difficiles
que celles dans l’autre sens, pourvu que ça dure. Un feu à réduit en cendre la végétation
sur le flanc droit du torrent, et ce n’est qu’en approchant du lac de Pédourrès
que les dégâts sont moins visible.
Il y a du monde autour de la petite retenue,
des enfants, des pêcheurs et je vais chercher un endroit plus calme sur un des
côtes, enfin presque calme, puisque la cascade qui alimente le lac se fait bien
entendre. Je ne vais pas continuer pour ce soir, l’orage est annoncé et je vais
profiter de cette belle après-midi.
Il fait beau, il n’est pas très
tard, même pas 16 heure et le soleil chauffe bien et je vais me baigner dans le
lac. Un rocher effleurant va me servir de base nautique et je vais y rester un
bon moment, moitié immergé, retournant de temps à autre faire des ronds dans
l’eau. Une fois bien rafraichi, je vais planter la tente, un poil plus haut sur
une zone plus sèche et m’occuper de moi. Il est temps que j’enlève mes
elastolast que j’ai depuis deux bons jours colés sur mes orteils. Dans la descente
vers l’hospitalet j’ai ressentis des ampoules me titiller et le bain a fini par
décoller les élastoplast : Le verdict n’est pas terrible, les ampoules ont
bien macérées depuis quelques jours et tout ça n’est pas beau, limite infection
surtout sous les ongles que je vais perdre ( Un sur chaque pied) . Je fais une
injection d’eosine et je laisser respirer tout ça, d’autant plus que je n’ai
presque plus d’elastoplast. Finalement
je m’en sors bien, surtout parce que les quatre ampoules ne m’ont pas vraiment
fait souffrir. Je vais pouvoir continuer sans trop de problème.
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