jeudi 12 septembre 2013

De B... à B... ou de Banyuls sur mer à Bagnères de Luchon : Jour 11

Jour 11 :  Du ruisseau au dessus de Sem à Aulus les bains

Le Lundi 05 Aout 2013.

J’ai épongé la toile puis pliage et départ tranquillou de ce petit coin oublié vers le col de Risoul où je retrouve le GR10. 
Descente vers le village du Goulier, joliment fleuri qui range aussi après sa fête votive, puis par un sentier antique, vers Olbier plus calme et endormi.
Descente enfin vers Auzat, petite ville active.
 En ce début de semaine, c’est également l’arrivée des colonies de vacances. Sur le terrain de sport les tentes et les marabous sont installés et les fourgons viennent de déposer les valises et leur cargaison de djeuns…
Direction le centre ville, en espérant trouver un commerce ouvert dès ce lundi matin. Et c’est ouvert, une épicerie dépôt de pain ou je vais faire mes courses de frais : charcuterie, fromages, laitages, fruits et pain frais.
Je prends un yaourt et un pain au chocolat en guise de petit-déjeuner sur un banc à l’ombre des arbres bordant le ruisseau qui traverse la place et je repars. Je dois longer le Vicdessos jusqu’au parking de Massada. Le sentier est agréable, ombragé et rafraîchi par la rivière qui coule fort. A partir du parking, j’emprunte un court instant la route avant de couper de nouveau le Vicdessos et de commencer à monter. Un panneau indique 2H30 jusqu’au premier lac. Ça promet…

Et ça tient ses promesses : ça monte dur du 25% ; tout en  petits lacets bien pentus, une chaleur étouffante, surtout en sous-bois ou il n’y a pas le moindre souffle d’air. Déjà 2 heures de montée, et j’ai l’impression de ne pas avancer. Je  ne suis pas le seul, et certains renoncent à aller plus loin ; ma carotte c’est de prendre un bon bain dans le premier étang atteint.
Allez courage ! Le sentier devient enfin plan, longeant le flanc du massif. Il était temps. Une source coule sur le bord du sentier et elle tombe à pic.  Le sentier va remonter par la suite encore 170 en D+ pour atteindre le col. 
C’est gagné et l’étang d’Escales est là pour mon escale du jour. Je vais chercher un endroit ombragé et un accès aisé au bord de l’étang. M’y voila : j’approche de l’eau avec précaution, me mouille puis baignade. Elle est bonne : en fait elle est fraiche mais il fait chaud, et j’ai eu très chaud.

Je vais ensuite m’installer à l’ombre et casser la croute avant de prendre une longue pause. Au loin derrière les crêtes, les nuages passent et s’évaporent dans la vallée. Parfois, ils sont plus tenaces et menacent de s’installer.

Je décide de repartir, me demandant si je vais faire une pause au refuge de Bassiès. Les étangs se succèdent : étang Long, étang de Majeur, Etang du Pla de la font 
et j’arrive à l’intersection entre le sentier qui monte vers le port de Bassies et celui qui descend vers le refuge. Les nuages qui passent par le Pic des Planes deviennent invasif et je vais choisir de passer le col tant que c’est dégagé et faire une croix sur une bière bien fraiche.

Dernière montée de la journée, Pas loin de 30%, 300 m au kilomètre, mais bon, les nuages vont atténuer la pénibilité.
 Reste à descendre. De ce côté, la couche nuageuse est importante et le soleil n’a pas réussi à les dissiper. Je redescends dans la brume et l’étang d’Alate apparaîtra au dernier moment, magnifique et inquiétant noyé dans la brume qui va de disperser pour me le faire admirer. 

C’est un des plus beaux étangs que j’ai pu voir. Je continue vers le Port de Saleix, et là la brume est importante et me laisse que peu de visibilité. Pas intérêts de se tromper par ici.
La descente continue par trois longs lacets. Au dernier lacet, c’est un peu la confusion, j’ai dû louper le GR et suivre un autre sentier. Pas de panique, il faut descendre de toute façon, et je ne dois pas être si loin et j’arrive en effet sur le site de Coumebière. La brume reste intense encore et c’est une horde de motos pétaradante qui me signale la toute proche présence de la route.
Je traverse la D81 et continu le sentier qui passe sur une crête aux à-pics vertigineux : Impressionnante cordillère, bien qu’elle soit en sous-bois. Une descente en  sous-bois sur un sentier ancestral particulièrement beau,  jusqu'à atteindre le lit de la rivière et la proximité d’Aulus. Elle fut longue cette descente, bien plus que je l’avais imaginé, la partie de descente avant Aulus, étant manquante entre la Carte 2148 OT et la 2048 OT.  Finalement elle ne fut pas si tranquille que ça cette journée. Je vais chercher un endroit pour m’installer non loin du torrent et je vais trouver un endroit herbeux sur le bord d’une prairie.
Ce soir, Pâtes sauce tomate et viande des grisons.

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