Jour 15 : Du Clot de l’Eau à la cabane de Trinqué
Le vendredi 09 Août 2013.
Troisième semaine de randonnée…Départ
ou pas départ ??? Il ne pleut plus depuis la nuit, mais la brume est
encore là, épaisse au lever du jour. La toile intérieure est trempée de condensation et commence
à mouiller la chambre.
Je retarde mon lever d’une heure…
Dernière concession au temps maussade. Si ça persiste : GR10, si ça se
dégage : GRT car je doute qu’il n’y ait plus un nuage qui me permette de
monter par Peyre Blanc.
C’est l’heure ! je déjeune, je
plie lentement et je me décide : Les nuages montent encore, enveloppant de
brume les sommets, pourtant côté espagnol, le soleil daigne apparaitre et
dissipe les nuages.
Alors c’est le GRT et direction le Port d’Aula. Alors que je monte, ça se lève vraiment, et le soleil s’impose enfin. J’arrive à l’étang de Prat Matau et le Pas d’Aula n’est pas très loin.
Il fait beau côté espagnol, pas un nuage, alors que côté français ils montent épisodiquement épais.
J’ai fait le bon choix. Au Port d'Aula, je quitte pourtant le balisage Rouge blanc qui semble descendre assez bas, pour suivre un balisage au point de peinture orange et d’un V comme Valier. Comme je le prévoyais le sentier semble suivre la courbe de niveau juste en dessous des Cuns d’Aula.
Ça va se compliquer ensuite car j’ai du manquer le sentier en prenant une sente de bétail. Il y a des chevaux dans le coin et beaucoup de sentes parallèles à des niveaux différents. Pas bien grave, sauf qu’il ne faut pas que je me plante, c’est du raide par ici et si je glisse, j’en prends pour une bonne descente sur le cul…
Mais que c’est beau, et qu’est ce qu’il fait beau de ce côté. En plus, pour la première fois je vais pouvoir observer des marmottes.
Côté français, je n’ai pas pu en observer une. Un cri, un mouvement puis plus rien. Là, deux marmottes vont vaquer à leur occupation et ne pas trop faire attention à moi. Je vais pouvoir les approcher un peu… je vais également voir un petit troupeau d’Izards.
Alors c’est le GRT et direction le Port d’Aula. Alors que je monte, ça se lève vraiment, et le soleil s’impose enfin. J’arrive à l’étang de Prat Matau et le Pas d’Aula n’est pas très loin.
Il fait beau côté espagnol, pas un nuage, alors que côté français ils montent épisodiquement épais.
J’ai fait le bon choix. Au Port d'Aula, je quitte pourtant le balisage Rouge blanc qui semble descendre assez bas, pour suivre un balisage au point de peinture orange et d’un V comme Valier. Comme je le prévoyais le sentier semble suivre la courbe de niveau juste en dessous des Cuns d’Aula.
Ça va se compliquer ensuite car j’ai du manquer le sentier en prenant une sente de bétail. Il y a des chevaux dans le coin et beaucoup de sentes parallèles à des niveaux différents. Pas bien grave, sauf qu’il ne faut pas que je me plante, c’est du raide par ici et si je glisse, j’en prends pour une bonne descente sur le cul…
Mais que c’est beau, et qu’est ce qu’il fait beau de ce côté. En plus, pour la première fois je vais pouvoir observer des marmottes.
Côté français, je n’ai pas pu en observer une. Un cri, un mouvement puis plus rien. Là, deux marmottes vont vaquer à leur occupation et ne pas trop faire attention à moi. Je vais pouvoir les approcher un peu… je vais également voir un petit troupeau d’Izards.
Pas évident quand même ce sentier,
et je préfère monter doucement, atteindre le col de la Tindarelle et remonter
ensuite vers le pic de la Pale de la Clauere puis gagner le col.
Quelques hésitations, de longues observations lors des passages délicats ne m’ont pas permis d’avancer bien vite. Mais bon… vaux mieux être prudent sur ce type de terrain.
Quelques hésitations, de longues observations lors des passages délicats ne m’ont pas permis d’avancer bien vite. Mais bon… vaux mieux être prudent sur ce type de terrain.
La descente vers le lac long se fait ensuite sur un long
névé installé dans le fond du vallon. Je vais le prendre en grande partie,
mesurant chaque pas et bien aidé de mes bâtons je vais arriver à son
terme.
Pas question de le descendre sur les fesses, rien ne m’arrêterai jusqu’au lac encore en partie gelé. Une fois à l’intersection je faire ma pause déjeuné. La brume remonte encore intensément et couvre le mont Valier. Voilà qui règle mon envie de monter jusqu’au sommet. Inutile de m’engager vers le sommet si je dois l’atteindre dans la brume.
Pas question de le descendre sur les fesses, rien ne m’arrêterai jusqu’au lac encore en partie gelé. Une fois à l’intersection je faire ma pause déjeuné. La brume remonte encore intensément et couvre le mont Valier. Voilà qui règle mon envie de monter jusqu’au sommet. Inutile de m’engager vers le sommet si je dois l’atteindre dans la brume.
Le lac long s’étend devant moi, étonnamment
bleuté, chargé de glaces, des icebergs en miniatures, et cette couleur irréelle
de la glace dans l’eau...
Plus bas, entre deux vagues de brumes, le lac rond se
dévoile, presque par pudeur, masquant sa couleur tout aussi magique. J’attends
que le soleil l’éclaire pour le prendre en photo et je repars.
Le sentier longe le lac, parfois sur
une mince corniche et un câble de sécurité à été installé sur la paroi pour se
tenir, mais la neige ou la glace à partiellement arraché les ancrages dans la
roche et le câble pend.
Je redouble de vigilance et arrive enfin à son extremité. Je dois remonter vers le Port de Barlonguère.
Je redouble de vigilance et arrive enfin à son extremité. Je dois remonter vers le Port de Barlonguère.
Le vallon est ici aussi
partiellement couvert de névé, mais je
vais pouvoir les longer sans difficultés dans les éboulis.
Celle-ci va s’immobiliser sur le sentier et
les rapaces grouillants vont se disputer le bout de gras, là, juste sous mes yeux. Je vais tenter de les
prendre en photos, mais mon approche va finalement les déranger et ils vont
sauter et s’installer plus haut sur le versant puis prendre leurs élans et
s’envoler les uns après les autres ; Ils vont tournoyer longuement puis s’éloigner.
Je vais passer la dépouille, et attendre plus haut. Ils vont finir par revenir
et reprendre leur curée. Je vais de nouveau tenter de les approcher mais ils
vont partir avant que je puisse les approcher de trop près. Alors je vais
continuer et passer le pas de Barlonguère.
( J'ai retrouvé le GR !!! )
Peu avant le port,
une nuée d’une trentaine de vautours en pleine curée, fait dévaler la dépouille
d’une brebis le long du versant.
Dernier regard sur l’extraordinaire
endroit ; le Valier est dégagé de tout nuage, un pied de nez maintenant
que je m’en suis éloigné.
Je redescends maintenant, suivant le
ruisseau de Barlonguère dans une vallée plus verdoyante. Curieusement alors que
la brume s’était dégagée du Valier, elle refait son apparition dans la
descente.
Je descends jusqu’au torrent, le traverse puis remonte vers la cabane de Trinqué. C’est une toute petite bâtisse, proprette. Il n’y a personne et je décide de m’y installer pour la nuit.
Je descends jusqu’au torrent, le traverse puis remonte vers la cabane de Trinqué. C’est une toute petite bâtisse, proprette. Il n’y a personne et je décide de m’y installer pour la nuit.
Je profite d’un court rayon de
soleil pour faire sécher la toile de ma tente, puis je vais aller chercher de
l’eau à la source et préparer le diner.
Soirée écriture au coin d’un petit
feu…Mais la cheminée cassée va laisser la fumée envahir la pièce. C’est pas une
bonne idée…Extinction du feu et dodo…
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