jeudi 19 septembre 2013

De B... à B... ou de Banyuls sur mer à Bagnères de Luchon : Jour 17

Jour 17 :  De l’étang de Chichoué à la Cabane des Courraux.

Le Dimanche 11 Aout 2013.

Départ de bonne heure du bord du lac.
 Le soleil rosit les parois des sommets alentours, et enfin un matin sans nuages. Je rejoins le GR10 et aborde la montée des 300 m qui me séparent du col du Bentaillou. 
Descente ensuite sur la serre D’Araing vers l’étang du même nom. Je vais croiser bien du monde dans cette descente et même une nana qui montait en tong, il faut dire que c’est dimanche et qu’il y a un refuge CAF a côté de l’étang, le refuge Jacques Husson.



Je passe devant le haut barrage du lac, puis remonte vers le refuge, et continu vers le col d’Auéran. Il y a aussi du monde qui remonte vers là et aussi des randonneurs qui arrivent du col, dont un qui va m’apostropher s’inquiétant d’avoir des douleurs derrière le genou et à la rotule. Je lui conseille de trouver des bâtons qui devraient le soulager puis continue mon chemin.

C’est la descente… D’abord tranquille en direction du plateau d’altitude de Canau Grande et de son altisurface, puis à partir de la cabane d’Uls, ça se corse : Une série de lacets bien pierreux et bien raide, du sous bois bien pentus, puis de longs sentiers de sous-bois passé la cascade d’Auede.



Je vais faire ma pause déjeuné juste à côté de la fontaine de la Fontique où je vais laver mon linge que je vais faire sécher sur l’herbe. Je vais rester à l’ombre d’un pommier et laisser passer le pic de chaleur avant de continuer.




Peu après, j’atteins la route goudronnée qui descend sur Melles. Du village le GR10  continue par la route et ne redescend plus au niveau du ruisseau. C’est dons assez vite que j’arrive sur la vallée de la Garonne à niveau du poste des douanes. Je prends ensuite le petit sentier qui passe derrière Fos et atteint le village haut. 

Reste à descendre vers le bord de Garonne, de passer dans la petite ruelle encore marquée par la furie du fleuve en début d’été, puis de traverser la vallée jusqu’au canal.

J’ai fini de descendre, et c’est tant mieux. Je m’octroie une pause à l’ombre avant de me lancer dans la montée le long du ruisseau de la Batch.

Je repars et longe un moment le canal avant de m’engager dans le sous-bois. Au torrent, je rencontre un groupe venu faire de canyoning. Eux s’apprêtent à descendre et bibi remonte.
La vache ! ça monte direct, pas de lacets, en ligne droite… Je quitte enfin le ruisseau pour atteindre la première cabane. Ensuite le sentier rejoint la piste forestière puis continue de monter jusqu'à la seconde cabane d’Artigue. Là le sentier est dévasté par la furie de ruisseau lors de l’épisode pluvieux à la fin du printemps. La prairie qui entoure la cabane est à l’ombre déjà et elle est ocupée par deux randonneurs s’étant déjà bien installés et étalés. Je décide malgré l’heure tardive de monter jusqu'à la cabane suivante ou persiste encore un rayon de soleil et ainsi de m’avancer au maximum pour cette journée.  Je profite aussi de faire une bonne récolte de fraises des bois, (il y avait longtemps) puis je continue vers la cabane des Courraux et trouve à installer la tente juste en contrebas sur une plat herbeux.
Ce soir, pates sauce aux champignons : il ne me reste plus grand-chose à manger à présent, juste un sachet de lyophilisé. Demain je devrais arriver dans l’après midi sur Luchon. Ça sent la fin. 

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