Jour 17 : De l’étang de Chichoué à la Cabane des Courraux.
Le Dimanche 11 Aout 2013.
Départ de bonne heure du bord du
lac.
Le soleil rosit les parois des sommets alentours, et enfin un matin sans
nuages. Je rejoins le GR10 et aborde la montée des 300 m qui me séparent du col
du Bentaillou.
Descente ensuite sur la serre D’Araing vers l’étang du même nom.
Je vais croiser bien du monde dans cette descente et même une nana qui montait
en tong, il faut dire que c’est dimanche et qu’il y a un refuge CAF a côté de
l’étang, le refuge Jacques Husson.
C’est la descente… D’abord tranquille
en direction du plateau d’altitude de Canau Grande et de son altisurface, puis
à partir de la cabane d’Uls, ça se corse : Une série de lacets bien
pierreux et bien raide, du sous bois bien pentus, puis de longs sentiers de
sous-bois passé la cascade d’Auede.
Je vais faire ma pause déjeuné juste
à côté de la fontaine de la Fontique où je vais laver mon linge que je vais
faire sécher sur l’herbe. Je vais rester à l’ombre d’un pommier et laisser
passer le pic de chaleur avant de continuer.
Peu après, j’atteins la route
goudronnée qui descend sur Melles. Du village le GR10 continue par la route et ne redescend plus au
niveau du ruisseau. C’est dons assez vite que j’arrive sur la vallée de la
Garonne à niveau du poste des douanes. Je prends ensuite le petit sentier qui
passe derrière Fos et atteint le village haut.
Reste à descendre vers le bord
de Garonne, de passer dans la petite ruelle encore marquée par la furie du
fleuve en début d’été, puis de traverser la vallée jusqu’au canal.
J’ai fini de descendre, et c’est
tant mieux. Je m’octroie une pause à l’ombre avant de me lancer dans la montée
le long du ruisseau de la Batch.
Je repars et longe un moment le
canal avant de m’engager dans le sous-bois. Au torrent, je rencontre un groupe
venu faire de canyoning. Eux s’apprêtent à descendre et bibi remonte.
La vache ! ça monte direct, pas
de lacets, en ligne droite… Je quitte enfin le ruisseau pour atteindre la
première cabane. Ensuite le sentier rejoint la piste forestière puis continue de
monter jusqu'à la seconde cabane d’Artigue. Là le sentier est dévasté par la
furie de ruisseau lors de l’épisode pluvieux à la fin du printemps. La prairie
qui entoure la cabane est à l’ombre déjà et elle est ocupée par deux
randonneurs s’étant déjà bien installés et étalés. Je décide malgré l’heure tardive de
monter jusqu'à la cabane suivante ou persiste encore un rayon de soleil et
ainsi de m’avancer au maximum pour cette journée. Je profite aussi de faire une bonne récolte de
fraises des bois, (il y avait longtemps) puis je continue vers la cabane des
Courraux et trouve à installer la tente juste en contrebas sur une plat
herbeux.
Ce soir, pates sauce aux champignons : il ne me
reste plus grand-chose à manger à présent, juste un sachet de lyophilisé.
Demain je devrais arriver dans l’après midi sur Luchon. Ça sent la fin.
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