"De mare a mare" : Randonnée en Italie en 2012

Traversée de l’Italie : Deuxième partie , de San Arcangelo ( Lago de Trasimeno) à Pescara,

Deuxième volet de ce projet : Après avoir réalisé la première partie en Toscane, je me remets quelques mois plus tard à préparer la seconde partie. Le travail est similaire : même difficultés à trouver des cartes et à préparer un parcours. Les cartes Kompass pourtant ont représenté le Sentier Européen E1 et je vais en partie le garder dans mon parcours. 

Je vais avoir plus difficultés à tracer la dernière partie vers Pescara, le fond de cartes (pris sur le portail de geocartographie) étant réellement périmé et de mauvaise représentativité. 

Voilà; le parcours étant validé, je vais en découler les étapes, avec une pondération plus importante due à la traversée de deux massif, d'importance, : Le monti Sibilini et le Gran Sasso d'Italia. J'en découle le nombre de jours et commence à planifier ce nouveau périple. 

Compte tenu de la partie montagneuse du parcours, je vais planifier ce parcours pour mi-mai de 2012 pour une durée de 13 jours de randonnée et deux jours de transport. 

Pour le transport, je vais opter pour les lignes de car Eurolines. D'une part le coût est dérisoire, et cela me permettra de prendre le gaz et de ne pas avoir à l'acheter au départ. 

La ligne exacte part de Madrid et relie Rome, trois fois par semaine. Les cars effectuent une halte à Perpignan à 22h et je choisi de descendre à Florence le lendemain matin pour 10h. 

Cela fait 12h de transport, a peine un peu plus qu'en voiture finalement. Le retour de fera de la même ville de Firenze pour Perpignan. De Firenze, un train m'amènera à Castiglione del lago, la ville la plus proche de mon point de départ exact, San'Arcagelo. 

Pour le matos, j'ai réussi à effectuer les changement que j'avais tiré de cette première expérience : 

- Changement du sac à dos : J'ai acheté un sac CragAttack 42 de Lowe Alpine

- Changement du matelas : thermarest Neoair 160

- Changement du duvet : Couette thermarest Alpine

- Changement des chaussures : Meindl Nebraska

- Changement du réchaud : Primus Piezo

et quelques échanges de vêtements.

J'ai testé auparavant ce nouveau sac et préparé des sorties plus accidentées, notamment une boucle autour du Bugarach.

Voilà, fin prêt, me voilà au "centre du monde" : la gare de Perpignan, en fait devant la nouvelle gare TGV, où j'attends le car.
Je vais attendre un petit moment, non sans inquiétude, mais sur le coup de 23h, le car fait son apparition et s’arrête...

Je commence ce récit à partir du troisième soir

Jour 1 :  Samedi 12 mai 2012 :  De Castiglione del Lago à Mugnano

Finalement le voyage s’est bien passé, 11h de car au départ de Perpignan, avec plus d’une heure de retard tout de même au départ, mais rattrapée à l’arrivée à Firenze à l’heure soit à 10 h du matin.

 La gare routière est voisine de la gare des trains et je file prendre mon billet pour Castiglione del  lago à une borne automatique, rien de plus simple, en français en plus.

Le train part à l’heure, à 11h12 précise, les informations données sont claires, et j’arrive à Castiglione à l’heure prévue,  1h 33plus tard. Il fait chaud, le soleil tape, et je prépare mon sac pour le départ, je fais le plein de mes gourdes à la gare,  puis je pars.

J’espère dés le départ être pris en autostop afin de me rapprocher de San Arcangelo, mais rapidement, le long de la route, il devient illusoire et dangereux de continuer à tendre le pouce. Qu’à cela ne tienne, je vais marcher et parcourir des 12 km qui me séparent de San Arcangelo, de mémoire, puisque je n’ai pas pris de cartes de cette partie. Il fait chaud, et la chaleur remonte du bitume, je cherche alors à trouver un sentier agricole passant plus près du lac, mais il n’existe rien de bien prépondérant, et je suis juste un sentier passant le long des cultures, mais les orties et les ronces finissent par me faire renoncer et je regagne la route, malgré la chaleur de cette première après-midi.

Il me faut déjà demander de l’eau tellement l’eau dans les gourdes est chaude et imbuvable, heureusement, j’approche, mais les longues lignes droites sont monotones et c’est avec plaisir que je prends le petit sentier qui contourne la petite corniche qui annonce l’arrivée à San Arcangelo.

Les peupliers envahissent l’air de peluches blanches qui finissent par couvrir le sol.

J’arrive enfin au village et je fais déjà une pause à la boulangerie pour acheter des boissons fraîches, afin surtout de m’équiper de deux bouteilles d’un demi-litre qui me permettrons de remplacer ma poche farin’up que j’ai oublié.

Je rejoins l’entrée de la route du camping, et de traverse le vieux village afin de monter vers on point culminant et rejoindre Mugnano, mais la fatigue va se faire sentir et je vais chercher un endroit discret pour m’installer, que je finis par trouver dans un pré à l’herbe pas trop haute. Il fait étonnement bon, et j’hésite même à dresser la tente, tenté par passer une nuit à la belle étoile. Finalement je vais l’installer, désireux de passer une bonne première nuit réparatrice.