Jour 9 Dimanche Premier Mai de 2011
Départ au sec, et sans avoir à replier la tente, mais départ
précipité alors que j’entendis des bruits suspects au l’étage inférieur Ne
tenant pas à me faire découvrir, je fis rapidement mon sac et déguerpis.
Finalement, ce ne devait pas être important, un oiseau ou un animal, fouinant
les anciennes étables…
Ce fut surement la plus belle des journées, un temps magnifique, un ciel d’azur immaculé, une lumière cristalline, m’accompagna toute la journée.
Je quittais "ma" ferme et la colline pour rejoindre le vallon
et prendre le chemin qui longeait un ruisseau. Endroit agréable et bucolique
qu’il me fallait quitter pour rejoindre un quartier industriel et passer
l’autoroute. Je galérais pour arriver à la route, ne trouvant pas vraiment de
chemin et devant traverser des cultures en friches à flanc de colline.
Direction Chiusi, ville au passé étrusque à laquelle un musée conséquent rendait homage. La montée vers la ville se fit par la
route, et sur le bitume mes pieds devinrent douloureux mais j’arrivais à
marcher normalement, a condition d’écourter mes pause et de ne pas trop me
refroidir. J’arrivais en ville, visitais le centre et la quittais rapidement,
tout étant fermé en ce dimanche.
Direction Moiamo. Je dus d’abord contourner le cimetière de
Chiusi avant d’atteindre la vallée et longer les canaux aux relents
pestilentiels, avant
de m’enfoncer dans un vaste domaine. L’endroit était magnifique, paisible,
ponctué de petits lacs, un vrai havre de paix.
De là descente vers le village
de Moiamo que je traversais rapidement, village moderne, sans ame…
Du village je montais par un chemin traversant des
oliveraies ; J’arrivais rapidement à un petit hameau, et j’avais prévus de
prendre un sentier de crête qui devait me mener à Panicale . Hélas, le
chemin disparut dans le sous bois et je dus traverser les oliveraies afin de
rallier la route de Paciono. Nouvelle galère pour descendre et gravir les
collines couvertes d’oliviers.
Mais la vue sur le lac de Trasimeno était magnifique, et
surtout me confirmais que j’arrivais au terme de cette randonnée.
J’arrivais à Paciono, en fête ce jour là, une fête agricole
tenue sur une place au bas du village. Je traversais le village, jetais un œil
sur la concentration de matériel agricole et poursuivais mon chemin pour
Panicule. J’optais pour la route basse,
ce qui devait m’éviter de monter, mais rapidement une propriété bloqua le
passage, à moins que je ne me sois trompé, malgré les vérifications que j’avais
faites avant de m’engager ; la
solution : traverser une oliveraie et monter jusqu’à la crête pour
rattraper la voie haute, ce qui me vaudra une bonne suée et un passage délicat
à travers un sous bois dense et épineux.
J’arrivais enfin sur la route, celle
qui devait me conduire sans plus de surprises vers Panicale où se tenait une
brocante. Je visitais rapidement le village, cherchant principalement une
fontaine pour faire le plein d’eau, mais n’en trouvais pas. Je décidais de
continuer et de tenter de trouver de l’eau au stade de foot, se trouvant en
contrebas du village. Hélas, je n’y trouvais pas d’eau non plus, et décidais de
continuer vers le dernier parcours qui me séparait de San Arcangelo et du
camping.
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