mercredi 6 novembre 2013

"De mare a mare" : Randonnée en Toscane en 2011 : Jour 9

Jour 9 Dimanche Premier Mai de 2011

Départ au sec, et sans avoir à replier la tente, mais départ précipité alors que j’entendis des bruits suspects au l’étage inférieur  Ne tenant pas à me faire découvrir, je fis rapidement mon sac et déguerpis. Finalement, ce ne devait pas être important, un oiseau ou un animal, fouinant les anciennes étables…

Ce fut surement la plus belle des journées, un temps magnifique, un ciel d’azur immaculé, une lumière cristalline, m’accompagna toute la journée.

Je quittais "ma" ferme et la colline pour rejoindre le vallon et prendre le chemin qui longeait un ruisseau. Endroit agréable et bucolique qu’il me fallait quitter pour rejoindre un quartier industriel et passer l’autoroute. Je galérais pour arriver à la route, ne trouvant pas vraiment de chemin et devant traverser des cultures en friches à flanc de colline.

Direction Chiusi, ville au passé étrusque à laquelle un musée conséquent rendait homage. La montée vers la ville se fit par la route, et sur le bitume mes pieds devinrent douloureux mais j’arrivais à marcher normalement, a condition d’écourter mes pause et de ne pas trop me refroidir. J’arrivais en ville, visitais le centre et la quittais rapidement, tout étant fermé en ce dimanche.

Direction Moiamo. Je dus d’abord contourner le cimetière de Chiusi avant d’atteindre la vallée et longer les canaux aux relents pestilentiels, avant de m’enfoncer dans un vaste domaine. L’endroit était magnifique, paisible, ponctué de petits lacs, un vrai havre de paix. 

De là descente vers le village de Moiamo que je traversais rapidement, village moderne, sans ame…
Du village je montais par un chemin traversant des oliveraies ; J’arrivais rapidement à un petit hameau, et j’avais prévus de prendre un sentier de crête qui devait me mener à Panicale . Hélas, le chemin disparut dans le sous bois et je dus traverser les oliveraies afin de rallier la route de Paciono. Nouvelle galère pour descendre et gravir les collines couvertes d’oliviers.

Mais la vue sur le lac de Trasimeno était magnifique, et surtout me confirmais que j’arrivais au terme de cette randonnée.
J’arrivais à Paciono, en fête ce jour là, une fête agricole tenue sur une place au bas du village. Je traversais le village, jetais un œil sur la concentration de matériel agricole et poursuivais mon chemin pour Panicule.  J’optais pour la route basse, ce qui devait m’éviter de monter, mais rapidement une propriété bloqua le passage, à moins que je ne me sois trompé, malgré les vérifications que j’avais faites avant de m’engager ;  la solution : traverser une oliveraie et monter jusqu’à la crête pour rattraper la voie haute, ce qui me vaudra une bonne suée et un passage délicat à travers un sous bois dense et épineux. 



J’arrivais enfin sur la route, celle qui devait me conduire sans plus de surprises vers Panicale où se tenait une brocante. Je visitais rapidement le village, cherchant principalement une fontaine pour faire le plein d’eau, mais n’en trouvais pas. Je décidais de continuer et de tenter de trouver de l’eau au stade de foot, se trouvant en contrebas du village. Hélas, je n’y trouvais pas d’eau non plus, et décidais de continuer vers le dernier parcours qui me séparait de San Arcangelo et du camping.

Je traversais un  quartier résidentiel,  essaimé à flanc de colline, et trouvais un habitant arrosant son jardin. Je lui demandais un peu d’eau et celui-ci au lieu de me donner de l’eau du robinet, partit me chercher une bouteille d’eau gazeuse. On échangea quelques mots, je le remerciais chaleureusement et continuais mon chemin jusqu'à la crête couverte d’oliveraies ou je m’installais pour la nuit et profitais d’une magnifique coucher de soleil.

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