Jour 10 , le lundi 02 Mai : Ultime et dernière étape.
Nuit tranquille au milieu des oliviers, même si un habitant
à quatre patte (hérisson crapaud ??), essaya de rentrer dans la tente. Il
ne semblait pas farouche pourtant et ne fila pas à mes PssccHHH !!
De toute façon le jour se levait rapidement, et alors que je
regardais ma montre, je m’aperçus qu’elle s’était arrêtée à 21h15. Il est vrai
qu’elle ne supportait plus vraiment l’humidité, n’étant plus étanche depuis le
changement de piles que j'avais fait faire par le bijoutier de ma commune quelques semaines auparavant.
Je rationnais l’eau plate pour cette ultime étape afin de me
raser ce matin et de faire un brin de toilette...toilette à l’eau chaude, s’il
vous plait !!
Ultime petit déjeuner en solo puis départ. Le chemin longeait
la crête de plusieurs collines, surplombant de 500 m l'immense lac de Trasiméno, avant
de descendre sur San Argcangelo. Beau points de vues assurés, dommage que le
temps ne fut pas aussi clair et beau que la veille et resta brumeux, ce qui
gâcha ce dernier plaisir. Je fis une halte à un ancien petit monastère, puis
aborda la descente. Il me restait encore une dizaine de kilomètre à faire en sous bois, sur
une large piste, et j’arrivais enfin au village de San Arcangelo.
Il restait
la route à traverser avant de me présenter à l’accueil du camping et de remplir
mon inscription.
C’est avec soulagement que j’installais ma tente sur l’emplacement qu’on
m’avait attribué. J’allais ensuite faire quelques courses à l’épicerie du
camping puis prendre un bon repas. Ensuite, je pris une bonne douche puis me reposais
avant l’arrivée d’Isabelle et des enfants.Il était temps que j'arrive, la cheville me faisait assez mal, sans être non plus vraiment douloureuse: elle était enflée et méritait surement du repos. Je constatais que j'avais pas mal fondu, au final, 5 à 6 kilos quand même.
En attendant ma petite famille, je visitais le camping et appréciais son
implantation au pied du lago. C’est avec une certaine fierté que je pouvais
dire que j’avais traversé la toscane, de Quercianella à San Arcangello, de la
Toscane à l’Ombrie.
Premier Bilan :
Je constatais que ma préparation était sans faille, avec des
étapes bien ficelées autant en termes de longueur qu’en termes de dénivelé.
Seul bémol, cette légère entorse qui me gênait depuis Pienza, et ces quelques
égarements ponctuels, par manque de précision des cartes.
J’avais découvert une région, bien plus sauvage et naturelle
que je le pensais, même si les clichés des cyprès, de la vigne, des oliveraies et
du blé est bien réel. C’est une magnifique région qui ne s’est pas laissé envahir
par le développement qu’on voudrait inéluctable. Pas de zone pavillonnaire
envahissante, ni commerciale ou artisanale à foison. La région a su composer
avec son passé et son patrimoine naturel.
De plus, et ce fut une agréable
surprise, même si les bords des routes servent souvent de dépotoir aux
automobilistes qui se débarrasses de leurs détritus consommés en voitures, les
villes et les villages sont d’une grande propreté, bien pavées, avec une mise
en valeur du patrimoine, et avec une présence de commerces de proximité qui existent
de moins en moins en France.
Le fait de
ne pas goudronner toute les routes du pays, permet surement de réinvestir le
bitume qui n’est pas employé dans la gestion touristique des villes et des
villages. En contrepartie, beaucoup de routes sont en terre battue et concassé
de calcaire, ce qui ne semble s’en plaindre par ici, et surement pas les
marchands de gros 4x4.
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