Jour 2 : Dimanche 13 mai 2012 : de Mugnano à Passagio di Bettona
Départ de bonne heure ce premier matin, après une nuit assez
calme, malgré l’aboiement de chiens au lointain. La rosée et la condensation
ont bien trempé la tente, mais je plie comme ça.
Je file vers Mugnano, car j’ai
déjà pris du retard la veille et je compte bien le rattraper. Je demande à un
villageois la fontaine afin de faire le
plein d’eau et j’en profite pour prendre un café au bar qui lui fait face.
C’est le départ. Je dois traverser la plaine
qui fait face à Perugia, situé à 7km au plus près.
C’est une étape de liaison
et finalement, j’arrive à prendre un maximum de sentier, et à eviter le bitume.
En traversant un magnifique chemin de forêt non loin de Biago della Valle,
j’arrive finalement dans une propriété et me fait interpeler par le proprio.
Celui se montre très sympathique et me raconte , parlant un français impeccable, l’histoire de sa propriété. Il m’offrit même un paquet de graines de tournesol et m’indiqua
comment quitter son domaine.
A midi, juste après le passage à gué d’une petite rivière je
vais faire sécher ma tente au soleil. Une fois sèche je repars et descends vers
la vallée du Tevere, le Fiume Tevere ( le Tibre en fait qui passe à Rome ), que
je traverse à Ponte Nuovo.
Il fait encore chaud, et c’est devenu très orageux.
Je m’arrête à un café juste après le pont, et m’offre une bière bien fraiche,
avant de me reposer dix minutes et repartir vers Bettona par la route qui
doit être le terme de cette étape.
Mais en approchant du village perché, je constate qu’il n’a
rien de bien original, aucune fortification, aucun monument d’importance et je
décide de ne pas y monter et de continuer vers Passagio di Bettona et de
m’approcher le plus possible du Percorso Verde.
Tout à coup, ayant traversé le Fiume Chiascio, il fait
frais, le vent à forci, les nuages obscurcissent le ciel, l’orage approche. Je
cherche à m’installer, et je vais trouver abri dans un local de bascule ;
Ce dernier est propre, suffisamment spacieux, et bien qu’au bord de la route,
j’y suis à l’abri des regards, en plus la clé se trouve sur la porte et je vais
pouvoir m’y enfermer. Derrière la bascule se trouvent des bâtiments agricoles
gardés par des chiens qui hélas vont aboyer une grande partie de la nuit.
Il était temps, dehors il fait orage, des éclairs, la
pluie tombe drue un court moment, mais je suis au sec et à l’abri du vent qui souffle en rafale
toute la nuit.
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