Jour 12 Mercredi 23 mai 2012 : de Montebello di Bertona à Cavaticchio supériore, jour de transit.
Départ comme d’habitude vers 7h 40 de mon endroit bucolique
et sauvage. Il fait beau ce matin, mais rapidement le temps va se couvrir.
J’espère toujours en mes cartes qui doivent me conduire à Pianella. Je commence
par suivre cette route qui va devenir un chemin agricole, et le fait de voir
plus loin le chemin continuer me conforte dans mon espoir.
Espoir de courte
durée, puisque celui-ci va se terminer dans un
champ de blé. Le suivant n’est pas si loin, mais il n’existe aucune
liaison ; Me voilà donc engagé parmi les épis couvert de rosée et dans la
terre argileuse trempée de la pluie de la nuit. J’ai rapidement les chaussures
inondées et empéguées d’argile et le
pantalon mouillé jusqu’à la ceinture. Finalement la traversée ne sera pas si
facile, et c’est avec plaisir que je vais retrouver le chemin que j’espérais.
Mais j’ai bien avancé, et j’arrive rapidement à la route, mais voilà que j’hésite,
la carte m’indique que le chemin est plus au nord avant de couper vers l’est,
et je vais suivre la route, mais la ville proche de Penne et sa récente
extension commerciale ont surement pas mal modifié les chemins existant sur mes
cartes d’un autre âge.
Je vais quand même profiter d’une grande surface pour faire
des courses et acheter de l’eau. Il me faut hélas me rapprocher de Penne, et
ensuite suivre la direction de Loretto Aprutino, mais la route est sinueuse et
passe de collines en collines avant d’arriver sur le village perché. En plus,
pas moyen de couper par les oliveraies, les accès sont plutôt privés et souvent
donnent accès à des fermes. Je vais
juste couper par un vallon au départ de Penne et rejoindre la route de Loretto
que je vais atteindre vers midi. Je n’ai pas vraiment bien avancé, et reperds
de mon avance.
Il en sera de même pour rejoindre Pianella. Je vais même avoir du mal à trouver une autre
route que la voie rapide qui traverse la vallée. En plus je n’ai pas vraiment
pris la route la plus directe depuis Montebello ; la faute à une vision
réduite par des copies de A4. J’en suis pour prendre ses quelques kilomètres
décuplés par les tours et détours et faire la rencontre d’une chienne décidée à
me suivre.
Ça ira mieux ensuite, la route par Castellana me permet de
ne pas avoir trop de circulation alors que je m’approche de la zone urbaine.
C’est un bon choix, qui me permet de faire une cure de cerises. Je vais
m’approcher le plus possible et m’arrêter non loin de Cavaticchio supériore,
plus qu’a une dizaine de kilomètre des Pescara.
La journée à été longue encore une fois, et le bilan pas
réellement positif, j’ai beaucoup marché et détours et contours, sans
réellement avoir parcouru de grandes distances au final. Je vais attendre que
le la nuit tombe pour m’installer afin d’éviter qu’on me repère, étant assez
près d’habitations et de la route. Dommage, le temps est resté incertain, avec
parfois de courtes averses de pluie fine. La région est partagée par la culture
de l’olivier et du raisin de table en tonnelles.
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