mardi 5 novembre 2013

"De mare a mare" : Randonnée en Toscane en 2011 : Jour 8

Jour 8… Samedi 30 Avril  une semaine de marche !


Une fois de plus, je pliais mouillé, trempé même, et reprenais un tapis de sol irrécupérable. Je ne tardais pas à partir pour Monticielo, admirable village médiéval que j’atteignais au bout d’une heure. 



Admirable et pratique village qui s’était équipé d’un bloc sanitaire d’une rare qualité, où j’en profitais pour faire une beauté et laver mon linge. Apres la visite rapide du village endormi, j’assistais au départ d’une famille de Français avant de je repartir moi aussi, allégé du tapis de sol.


Rapidement j’atteignis Montepulciano.


 Aprés un petit tour de l’église au dôme imposant, je montais en ville et arrivais sur la place principale, magnifique mais relativement inanimée. 





Je traversais alors la ville, décorée des couleurs de contrades par quartiers, puis fis quelques courses, dont une poignée de cerise hors de prix, une une part de pâtisserie et de pizza,  avant de partir vers Chiancano terme (qui comme son nom l'indique est une ville themale) que je devais finalement éviter.

Dernière vue sur Montepulciano.

Mais mon pas n’était plus le même que celui que j’avais jusque là ! J’avais dû me fouler la cheville sur le sol glissant de la veille, une légère entorse me gênait sans vraiment m’empêcher de marcher, mais me ralentissait et m’incitait à forcer sur l’autre jambe, ce qui m’occasionna de développer une ampoule sur le talon gauche. Là, j’avais vraiment du mal à avancer, et devais faire des pauses vraiment plus fréquentes. En plus ce jour là, je dû marcher longuement sur les bords des routes, y trouvant de nombreux pics de Porc-épic que je glissais dans les tubes de mon bâton.
Je rêvais de trouver une ferme abandonnée. Juste avant Chiancano, je trouvais même une belle maison que j'envisageais de squatter, mais hélas je n’y trouvais pas d’eau et repartis; Plus tard, juste avant d’atteindre Chiancano terme, je trouvais une source naturelle réputée à laquelle je pus faire le plein de mes gourdes puis je repartais. La ville n'avait que peu d’intérêt architectural et je ne fis pas l'effort de faire un détour pour visiter son centre. 


Je finissais par la  trouver cette ferme, sur le chemin qui me rapprochait de Chiusi, plantée au milieu des champs, isolée et abandonnée, pas trop dégradée et grande ouverte. Après une rapide visite je m’installais dans une des chambres, après un rapide ménage avec des branchages.



J‘y étais au sec, mais surtout, je n’aurais pas à replier mouillé le lendemain. Je me préparais mon plus gros repas de la semaine, tortellini et ragu, laitages, et fruits, un vrai bonheur ! Bonne nuit !

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