Jour 7 : Vendredi 18 mai 2012 : de Castelluccio à Domo, la journée paisible.
Départ de bonne heure
et sous la fraicheur matinale vers Castelluccio. Il ne fait 3°3 au réveil sous
la tente et le pré est couvert de gelée blanche, la tente aussi d’ailleurs. Le
soleil arrivant, je prends un quart d’heure afin qu’il sèche la toile tout en
l’aidant avec ma serviette, ce qui m’évitera de déplier à la pause. Départ donc
de mon bivouac glacial vers 8h ce qui est un record.
Je descends la large piste vers Castelluccio, l’ampoule me
fait mal, et je vais m’arrêter sur la place la plus haute du village pour la
soigner à nouveau, afin de pouvoir repartir. Le village bien qu’en partie
réhabilité est en piteux état, certaines maisons s’effondrant entrainant avec
elles les ruelles du village. Je redescends du village et prends la piste qui
traverse la piane grande. Dommage que la nature soit si en retard à cette
altitude, les champs sont dépourvus de fleurs et je continue vers la zone
herbeuse, limite entre prairie d’altitude et la tourbière.
C’est une petite
mongolie, une mini steppe occupée par de nombreux chevaux en liberté. J’arrive
à son terme soit près de 8 km en une heure et demie, j’ai bien marché. Vers le
fond, l’eau reste stagnante sous l’herbe, et j’y patauge.
Ensuite il me faut monter jusqu'à la cime du
sommet qui clos le bassin, et qui forme la partie haute de la station de ski de
Forca canapine et ses tire-fesses. Je décide de couper par la gauche par le
Monte Guaidone plutôt que de prendre la
route en lacets qui arrive au Monte Cappelletta qui est plus directe.
J’ai l’habitude maintenant de prendre à travers pré et je coupe à travers la prairie, au risque
de mettre le pied sur un serpent encore endormi que j’évite de justesse. Mais
cela me refroidi et je vais dorénavant faire plus attention là où je vais poser
mes pas, préférant les sentiers et les pistes aux traversées herbeuses.
Je retrouve la piste et ne tarde pas à arriver à la station
de ski. Il ne me reste plus qu’a suivre le sentier qui passe les cimes. J’hésite
à prendre un repas chaud à la station, (ils servent des pâtes pour 6euros) et
je continue mon chemin.
Une fois quitté la station je vais faire ma pause repas
avant de repartir vers Torrecino. Le sentier est excellent et ce n’est que du
plaisir de le voir se dérouler devant moi jusqu'au village. Mais ma carte se
termine bientôt, et il me faut faire la liaison avec les photocopies, en plus
je crains ce changement, car les cartes sont périmées.
Je vais éviter
ensuite la route pour arriver à Cassino et prendre un sentier qui coupe dans le
vallon, mais celui-ci descendra beaucoup plus qu’il en faut et me fera remonter
dans une magnifique châtaigneraie. Ensuite de Cassino, je file vers Domo, par
un chemin indiqué comme privé. C’est arrivé au village que je vais être obligé
de passer par dessus des clôtures à moutons pour sortir de la propriété.
Je
vais rapidement quitter le village et descendre par la route, et en chemin, je
vais trouver un coin idéal pour m’installer pour la nuit, non loin d’un
ruisseau, et près duquel je vais pouvoir allumer un feu de camp afin de faire
sécher ma lessive du jour. En effet mon pantalon n’a pas bien aimé la tourbière
de la piane grande, en plus je vais avoir de l’eau pour cuisiner un plat de
spaghettis à la tomate. Ah oui, Quelle paisible journée.
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