mercredi 27 novembre 2013

"De mare a mare" : Randonnée en Italie en 2012

Jour 7 : Vendredi 18 mai 2012 : de Castelluccio à Domo, la journée paisible. 



Départ de  bonne heure et sous la fraicheur matinale vers Castelluccio. Il ne fait 3°3 au réveil sous la tente et le pré est couvert de gelée blanche, la tente aussi d’ailleurs. Le soleil arrivant, je prends un quart d’heure afin qu’il sèche la toile tout en l’aidant avec ma serviette, ce qui m’évitera de déplier à la pause. Départ donc de mon bivouac glacial vers 8h ce qui est un record.

Je descends la large piste vers Castelluccio, l’ampoule me fait mal, et je vais m’arrêter sur la place la plus haute du village pour la soigner à nouveau, afin de pouvoir repartir. Le village bien qu’en partie réhabilité est en piteux état, certaines maisons s’effondrant entrainant avec elles les ruelles du village. Je redescends du village et prends la piste qui traverse la piane grande. Dommage que la nature soit si en retard à cette altitude, les champs sont dépourvus de fleurs et je continue vers la zone herbeuse, limite entre prairie d’altitude et la tourbière.

C’est une petite mongolie, une mini steppe occupée par de nombreux chevaux en liberté. J’arrive à son terme soit près de 8 km en une heure et demie, j’ai bien marché. Vers le fond, l’eau reste stagnante sous l’herbe, et j’y patauge. 

Ensuite il me faut monter jusqu'à la cime du sommet qui clos le bassin, et qui forme la partie haute de la station de ski de Forca canapine et ses tire-fesses. Je décide de couper par la gauche par le Monte Guaidone  plutôt que de prendre la route en lacets qui arrive au Monte Cappelletta qui est plus directe.

J’ai l’habitude maintenant de prendre à travers pré et je coupe à travers la prairie, au risque de mettre le pied sur un serpent encore endormi que j’évite de justesse. Mais cela me refroidi et je vais dorénavant faire plus attention là où je vais poser mes pas, préférant les sentiers et les pistes aux traversées herbeuses.


Je retrouve la piste et ne tarde pas à arriver à la station de ski. Il ne me reste plus qu’a suivre le sentier qui passe les cimes. J’hésite à prendre un repas chaud à la station, (ils servent des pâtes pour 6euros) et je continue mon chemin. 

Une fois quitté la station je vais faire ma pause repas avant de repartir vers Torrecino. Le sentier est excellent et ce n’est que du plaisir de le voir se dérouler devant moi jusqu'au village. Mais ma carte se termine bientôt, et il me faut faire la liaison avec les photocopies, en plus je crains ce changement, car les cartes sont périmées.

 Je vais éviter ensuite la route pour arriver à Cassino et prendre un sentier qui coupe dans le vallon, mais celui-ci descendra beaucoup plus qu’il en faut et me fera remonter dans une magnifique châtaigneraie. Ensuite de Cassino, je file vers Domo, par un chemin indiqué comme privé. C’est arrivé au village que je vais être obligé de passer par dessus des clôtures à moutons pour sortir de la propriété. 

Je vais rapidement quitter le village et descendre par la route, et en chemin, je vais trouver un coin idéal pour m’installer pour la nuit, non loin d’un ruisseau, et près duquel je vais pouvoir allumer un feu de camp afin de faire sécher ma lessive du jour. En effet mon pantalon n’a pas bien aimé la tourbière de la piane grande, en plus je vais avoir de l’eau pour cuisiner un plat de spaghettis à la tomate. Ah oui, Quelle paisible journée.

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